A la disparition de l’arbre, ses empreintes sur le bois coupé fixe ce temps intermediaire entre être et non être. Je travaille sur ce lieu de passage, cet espace de transit et installe notre regard dans une tranquillité méditative. Cette tranche qui s’enroule devient une surface de tension entre intérieur et extérieur. Elle sied le regard en dialogue avec ce qui n’est plus dans la perspective d’un chemin. Cette tranche filtre notre perception du monde dans une succession de lieux où se déroulent des scènes.
Bronzes patinés